1988 / Harry LAUS à Dissignac

Harry Laus né en 1922 à Tijucas au Brésil et est décédé en 1992. À l’occasion du coup d’État de 1964, il entre dans l’armée à dix-sept ans. Il en est sorti avec le grade de lieutenant-colonel. Sa vocation littéraire qu’il revendique dès 1947, et développe confidentiellement jusqu’en 1953, sous un pseudonyme, a été couronnée par un essai sur l’œuvre d’Ibsen. Durant ces années, il s’est formé intellectuellement dans la plus grande solitude, comme en témoignent les premières années de son Journal absurde, commencé à l’École militaire, encore inédit au Brésil dans sa version intégrale. À partir de 1962, il développe son goût pour les arts plastiques dans divers quotidiens de Rio de Janeiro, notamment le Jornal do Brasil puis la revue Veja.

Membre de l’Association Brésilienne et Internationale des critiques d’art, il a participé en 1971 et 1972 au jury de la Biennale de São Paulo. À partir de 1976, il dirige le musée de Joinville puis le M.A.S.C. (Museo de Arte de Santa Catarina). Les traductions françaises de ses œuvres sont publiées aux éditions Corti et en édition bilingue La première balle (meet, 1989). Il a participé aux rencontres Les Littératures du Rio de la Plata (vidéo) en 1991 dans le cadre des rencontres de l’hôtel de la plage.

Visite du tumulus de Dissignac, près de Saint-Nazaire et nous parle de ses influences de son dernier livre et de ses projets.

Musique Geneviève BORDA