LES LAUREATS

1986
Hugo Claus, Le Chagrin des Belges traduit du néerlandais par Alain Van Crugten (Éditions Julliard, 1985)

1987
Giorgio Manganelli, Amour traduit de l’italien par Jean-Baptiste Para (Éditions Denoël / Arcane 17, 1986)
Giorgio Manganelli, Aux dieux ultérieurs traduit de l’italien par Philippe Di Meo (Éditions W, 1986)

1988
Juan José Saer, L’Ancêtre traduit de l’espagnol (Argentine) par Laure Bataillon (Éditions Flammarion, 1987)

1989
Hartmut Lange, Le Récital suivi de La Sonate Waldstein traduit de l’allemand par Bernard Kreiss (Éditions Fayard, 1988)

1990
Bohumil Hrabal, Vends maison où je ne veux plus vivre traduit du tchèque par Claudia Ancelot (Éditions Laffont, 1989)

1991
Bo Carpelan, Axel traduit du suédois par C.G. Bjurström et Lucie Albertini (Éditions Gallimard, 1990)

1992
Josef Hirsal, Bohème, bohème traduit du tchèque par Erika Abrams (Éditions Albin Michel, 1991)

1993
Gert Jonke, L’École du virtuose traduit de l’allemand (Autriche) par Uta Müller et Denis Denjean (Éditions Verdier, 1993)

1994
John Updike, Rabbit en paix traduit de l’anglais (États-Unis) par Maurice Rambaud (Éditions Gallimard, 1993)

1995
Hans Magnus Enzensberger, Requiem pour une femme romantique traduit de l’allemand par Georges Arès (Éditions Gallimard, 1995)

1996
Giuseppe O. Longo, L’Acrobate traduit de l’italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau (Éditions L’Arpenteur, 1996)

1997
Bernhard Schlink, Le Liseur traduit de l’allemand par Bernard Lortholary (Éditions Gallimard, 1997)

1998
Sergio Ramírez, Le Bal des masques traduit de l’espagnol (Nicaragua) par Claude Fell (Éditions Rivages, 1997)

1999
W.G. Sebald, Les Émigrants traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau (Éditions Actes Sud, 1999)

2ooo
Mo Yan, Le Pays de l’alcool traduit du chinois par Noël et Liliane Dutrait (Éditions du Seuil, 1999)

2oo1
Erri De Luca, Trois chevaux traduit de l’italien par Danièle Valin (Éditions Gallimard, 2oo1)

2oo2
Derek Walcott, Une Autre Vie traduit de l’anglais par Claire Malroux (Éditions Gallimard, 2oo2)

2oo3
Prix Laure-Bataillon classique : Ovide, Les Écrits érotiques traduit du latin par Danièle Robert (Éditions Actes Sud, 2oo3)

2oo4
Vanghélis Hadziyannidis, Le Miel des anges traduit du grec par Michel Volkovitch (Éditions Albin Michel)
Prix Laure-Bataillon classique : Thomas Browne, Pseudodoxia Epidemica
traduit de l’anglais par Bernard Hoepffner (Éditions José Corti)

2oo5
Gamal Ghitany, Le Livre des illuminations traduit de l’arabe (Égypte) par Khaled Osman (Éditions du Seuil, 2oo5)
Prix Laure-Bataillon classique : Daniil Harms, Oeuvres en prose et en vers
traduit du russe par Yvan Mignot (Éditions Verdier)

2oo6
Russell Banks, American Darling traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Furlan (Éditions Actes Sud, 2oo5)
Prix Laure-Bataillon classique : Giacomo Leopardi, Zibaldone traduit de l’italien par Bertrand Schefer (Éditions Allia)

2oo7
Cinthia Ozick, Les papiers de Puttermesser traduit de l’anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe (Éditions de l’Olivier, 2oo7)
Prix Laure-Bataillon classique : Tomas di Lampedusa, Le Guépard traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro (Éditions du Seuil, 2oo7)

2oo8
Vasilli Golovanov, Éloges des voyages insensés traduit du russe par Hélène Châtelain (Éditions Verdier, 2oo8)
Prix Laure-Bataillon classique : Lucio Victorio Mansilla, Une excursion au pays des Ranqueles traduit de l’espagnol (Argentine) par Odile Begué (Éditions Bourgois, 2oo8)

2009
Duong Thu Huong, Au zénith traduit du vietnamien par Phuong Dang Tran (Éditions Sabine Wespieser, 2009)
Prix Laure-Bataillon classique : Cervantès, Œuvres de Cervantès traduit de l’espagnol par Jean-Raymond Fanlo (Éditions Livre de Poche)

2010
Julián Ríos , Le pont de l’Alma traduit de l’espagnol par Geneviève Duchêne et Albert Bensoussan (ÉditionsTristram, 2010)
Prix Laure-Bataillon classique : Au bureau et Petite Prose traduit de l’allemand par Marion Graf (Éditions Zoé, 2010)

2011
Reinhard Jirgl, Renégat, roman du temps nerveux traduit de l’allemand par Martine Remon (Éditions Quidam, 2011)
Prix Laure-Bataillon classique : Ingeborg Bachman La trentième heure traduit de l’allemand par Marie-Simone Rollin (Éditions du Seuil, 2011)

2012
Peter Esterhazy, Pas question d’art, Gallimard traduit du hongrois par Agnès Jarfas
Prix Laure Bataillon classique : Oeuvres complètes de Isaac Babel Le Bruit du Temps traduit du russe par Sophie Benech

2013
Christos Chryssopoulos, Une lampe entre les dents, chronique athénienne, Actes Sud traduit du grec par Anne-Laure Brisac
Prix Laure Bataillon classique : Oeuvres complètes de Isaac Babel Le Bruit du Temps traduit du russe par Sophie Benech

2014
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part, Zulma traduit de l’anglais (Ghana) par Sika Fakambi
Prix Laure Bataillon classique : Scènes de ma vie de Franz Michael Felder, Verdier traduit de l’allemand (Autriche) par Olivier Lelay

2015
Rick Bass, Toute la terre qui nous possède, Bourgois traduit de l’anglais par Aurélie Tronchet
Prix Laure Bataillon classique : Et quelque fois j’ai comme une grande idée de Ken Kesey, Monsieur Toussaint Louverture par Antoine Cazé

2016
Gabriel Josipovici, Infini, l’histoire d’un moment, Quidam traduit de l’anglais par Bernard Hoepffner
Prix Laure Bataillon classique : Récits du treizième mois de Bruno Schulz, L’Âge d’homme traduit du polonais par Alain van Crugten

2017
Jose Carlos Llop, Solstice, Jacqueline Chambon, traduit de l’espagnol par Edmond Raillard.
Prix Bernard Hoepffner : Maris Cosnay, Les métamorphoses d’Ovide, éditions de l’Ogre

2018
Alan Moore, Jerusalem, Inculte, traduit de l’anglais par Claro
Prix Bernard Hoepffner : Guy Jouvet, Voyage sentimental de Laurence Sterne, Tristram

2019
Olga Tokarczuk Les livres de Jacob, Noir sur blanc, traduit du polonais par Maryla Laurent
Prix Bernard Hoepffner : Frédéric Boyer, Les Géorgiques de Virgile, Gallimard

2021
Gonçalo M. Tavares et Dominique Nédellec pour Le quartier, les messieurs, Viviane Hamy, 2021.
François-Michel Durazzo, Le testament d’Alceste, Zulma, 2020
Prix Bernard Hoepffner à Rachel Ertel pour sa traduction de Heures rapiécées de Avrom Sutzkever, éditions de l’Eclat

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